Beez au fil des temps

Cartes postales anciennes

Observations sur le village autrefois

  Beez à la naissance de la Belgique

La Meuse baigne le territoire au sud.  Les jardins, les vergers et les prairies situés dans le bassin de fleuve devaient leur fertilité au limon déposé par la Meuse lorsqu'elle sortait de son lit, ce qui était fréquent.

Le territoire se divise naturellement en deux parties qui forment le contraste le plus frappant.  Le Hameau de Forêt, assis sur des rochers, présente un sol aride et ingrat que l'oeil ne parcourt qu'avec peine.
Beez, au contraire, situé dans une charmante vallée, offre un air riant en animé.



Les maisons de ce villages, ses jardins, ses vergers, ses prairies, qui sont disséminés entre le fleuve constamment couvert de bateaux et une montagne dont les flancs sont ornés de bois touffus au-dessus desquels s'élèvent ça et là des rochers en pyramides.  Tout contribue à donner à cette partie du territoire l'aspect le plus pittoresque.  Cependant la qualité du sol est loin de répondre à la beauté du lieu : il est sec, léger, sans consistance.  Les terres arables sont généralement situées sur des pentes plus ou moins rapides.  Ce qui fait que les engrais sont presque toujours entraînés par les fortes pluies et que le labour et le transport du fumier sont très pénibles et très coûteux.

Le territoire de Beez renferme aussi beaucoup de parties incultes,  mais on ne doit en attribuer la cause ni à la négligence ni à la paresse des habitants : ces terrains étant hérissés de rochers, il serait difficile d'en tirer le moindre parti.
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VAN DER MAELEN, géographe Archives de l'Etat, 1830, cité par R. DELOOZ, Les villages de Namur-Est, op. Cit. pp. 9-11


Suite : Beez à la fin du 19ème siècle

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Les textes et photos des pages "Histoire" sont extraits du livre "Beez au fil des temps", écrit par Pol Maquet.
Nous le remercions pour son aimable autorisation.


Dernière mise à jour 31-déc.-2004

Conception : Pierre Bollen